Cette méthode consiste à utiliser les huiles essentielles dans le but d'améliorer le bien-être d'un individu.
Le terme "Aromathérapie" fut créé en 1928 par un pharmacien Français, René-Maurice Gattefossé. Il désigne
l'utilisation des plantes aromatiques dont on extrait les huiles essentielles.
Il est difficile d’établir avec certitude une liste des effets de l’aromathérapie tant les controverses sont nombreuses. Les aromathérapeutes la conseillent cependant pour :
- diminuer les états de stress et d’anxiété
;
- réduire les symptômes de dépression et de démence ;
- traiter les insomnies légères ;
- traiter certaines démangeaisons (prurit) ;
- Certaines huiles sont aussi reconnues pour leur action antiseptique.
Ce n’est pas parce que l’aromathérapie repose sur des composants naturels qu’elle n’est pas dangereuse. Comme tout principe actif, les extraits aromatiques doivent être maniés avec précaution.
L’application des huiles
essentielles nécessite quelques précautions d’usage. Elles ne doivent pas être appliquées sur les muqueuses (yeux, bouche, nez, oreilles, vagin). Certaines huiles sont également photosensibilisantes. Une exposition
au soleil après application est donc à proscrire.
L’aromathérapie est contre-indiquée pour les femmes enceintes et allaitantes. Elle est généralement contre-indiquée pour les personnes souffrant d’allergies respiratoires
de type asthme.
Certaines huiles sont également interdites aux bébés et aux enfants de moins de trois ans. Par précaution, chez les enfants entre 3 et 12 ans, on dilue les huiles deux fois plus que pour les adultes.
La consultation d’un aromathérapeute n’est pas obligatoire pour acheter ses huiles essentielles. Cependant, on ne saurait que trop la conseiller pour éviter les intoxications. A titre de rappel, la vente des essences provenant
de l’absinthe, la petite absinthe, l’armoise, le cèdre, l’hysope, la sauge, la tanaisie ou le thuya, est réservée exclusivement aux pharmaciens.
La consultation chez l’aromathérapeute a pour objectif d’identifier
la demande du sujet. Lorsqu’il n’est pas médecin, l’aromathérapeute n’est pas habilité à poser un diagnostic, mais il peut demander au patient de faire des analyses complémentaires.
Afin d’éviter les intoxications
et les effets indésirables, l’aromathérapeute évalue les fragilités de terrain chez le patient. Il demande systématiquement les antécédents médicaux, les allergies ou les problèmes héréditaires. Il effectue enfin des
tests cutanés d’huiles essentielles (diluées) afin d’évaluer votre tolérance.